En 2022, la diaspora africaine a envoyé plus de 60 milliards de dollars vers l'Afrique via des canaux formels. Si l'on prend en compte les circuits informels, ce montant pourrait être multiplié par deux, voire par trois, dépassant ainsi largement le montant total de l'aide étrangère accordée au continent chaque année. Cette ressource financière constitue un soutien vital pour les familles restées sur place. Cependant, malgré l'évolution des technologies et la diversification des acteurs du secteur, le coût élevé des transferts d'argent vers le continent demeure un défi majeur.
Juste pour vous donner une idée, les virements d'argent de l'Europe vers les Etats-Unis (une distance considérablement plus grande) coûtent en moyenne 3 %. Il y a une pointe d'ironie dans tout ça : envoyer des fonds vers le continent le plus « pauvre » coûte plus cher que d'en envoyer vers le continent le plus « riche » !
Dans ce contexte, le choix de la méthode de transfert d'argent revêt une importance capitale. Parmi les options disponibles, les banques traditionnelles, les sociétés de transfert d’argent (STA), le système ‘Hawala’, le transport de cash et les technologies émergentes telles que la blockchain offrent des solutions variées, chacune avec ses avantages et ses inconvénients.
Solidement ancrées dans le système financier mondial, elles offrent une sécurité et une fiabilité indéniables. Cependant, leurs frais élevés rendent les transferts d'argent inaccessibles pour de nombreuses familles africaines. De plus, l'Afrique étant majoritairement non-bancarisée, l'efficacité et l'adoption de ce canal s'en trouvent limitées.
Les sociétés de transfert d’argent et les fintechs ont transformé le secteur en proposant des services accessibles même aux personnes non bancarisées. Leur flexibilité et leur rapidité en font une option attrayante pour de nombreux expatriés. Cependant, les frais de transaction et les marges de change peuvent représenter un coût significatif, en particulier dans les régions où le taux de change est volatile
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Le système Hawala, bien que plus ancien, fonctionne sans recourir aux banques traditionnelles, au change, aux formulaires ou aux frais élevés. Il implique un seul expéditeur, un seul destinataire, et au moins deux intermédiaires. Ce système, malgré son opacité, permet de transférer des millions de dollars à travers le monde en toute discrétion. Cependant, il présente des risques liés à l'absence de garantie pour les transactions et à la difficulté de recours en cas de problème.
Les technologies innovantes telles que la blockchain promettent de réduire considérablement les coûts et d'augmenter la transparence des transactions. Cependant, leur adoption est freinée par la complexité réglementaire et la réticence des autorités, limitant ainsi leur impact potentiel sur les transferts d'argent vers l'Afrique.
C'est ici que Dokal se distingue. Contrairement aux autres plateformes de transfert d'argent, Dokal n'implique pas l’envoi d'argent liquide. Nous proposons une solution permettant à la diaspora de payer directement pour des biens et des services en Afrique. En éliminant les intermédiaires (banques, STA, etc.), nos transactions deviennent moins coûteuses et plus sûres, garantissant que l'argent soit utilisé comme prévu. Inscrivez-vous ici pour profiter de notre service.
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